Lycée Jean 23 - Eva, Lisa et Mathilde 21 février 2024

Lycée Jean 23 - Eva, Lisa et Mathilde

L’activité humaine a de nombreuses conséquences sur la biodiversité notamment dans les rivières. Le sel mis sur les routes lorsqu’il gèle ou neige engendre une pollution saline des eaux de surface. Des antibiotiques présents dans les eaux usées peuvent se retrouver dans l’environnement et donc dans les rivières. Pour montrer les impacts du sel et des antibiotiques su la biodiversité des rivières, nous avons choisi de manipuler une bactérie, Micrococcus agilis, non pathogène pour l’homme, qui vit dans les eaux douces. Cette bactérie fait partie du dernier maillon de la chaine alimentaire des rivières : les décomposeurs. Elle a pour rôle de décomposer les matières organiques, tels que les végétaux etc… Pour déterminer les caractères morphologiques de la bactérie, nous avons réalisé une coloration de Gram, coloration spécifique des bactéries qui permet de les séparer en deux catégories, les bactéries Gram+ et les bactéries Gram-. Micrococcus agilis est un coque Gram+ qui se présente soit isolé, en diplocoque ou en amas. Pour étudier l’effet du sel sur la croissance de la bactérie, nous avons mis en culture la bactérie en bouillon nutritif à différentes concentrations de Nacl 5, 10, 30, 45 et 55 g.L-1. Nous avons également fait un antibiogramme en milieu solide avec la méthode des disques pour déterminer si la bactérie est sensible ou résistante à certains antibiotiques que l’on peut retrouver dans les eaux usées. Après plus de 48 h de développement de la bactérie à 25°C, nous avons observé  un trouble dans les différents bouillons nutritifs et un trouble plus important à 5 et 10 g de Nacl par litre. Au niveau de l’antibiogramme, nous n’avons pas observé de zone d’inhibition autour du disque témoin (imbibé d’eau distillée stérile) validant les résultats et en revanche nous avons observé de belles zones d’inhibition (pas de culture) autour des différents antibiotiques testés. En conclusion, la bactérie Micrococcus agilis semble mieux se développer à des concentrations en sel à 5 et 15 g/L et est sensible aux antibiotiques testés. Dans les rivières, les concentrations mesurées en antibiotiques et en sel sont nettement plus faibles que celles testées mais à long terme cette pollution réelle peut avoir des conséquences catastrophiques sur tous les organismes aquatiques.




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